Indice de masse corporelle : IMC= Poids (kg) / Taille² (m)
- Normal 18-25
- Surpoids 25-30
- Obésité ≥ 30
- Obésité morbide ≥ 40
Plus cet indice est élevé, plus l’obésité est importante et ceci est corrélé avec une maladie de Verneuil plus grave.
En effet les phénomènes de friction et de macération augmentent avec le surpoids et aggravent ainsi la maladie de Verneuil qui se localise préférentiellement dans les plis. Les limiter peut améliorer entre autres les douleurs.
L’obésité et en particulier la répartition abdominale des graisses (obésité androïde) entre dans les critères du syndrome métabolique avec l’hypertension, le diabète, les troubles lipidiques.
Il existe une augmentation de la prévalence du syndrome métabolique chez les patients atteints de maladie de Verneuil. Une revue de la littérature comparant 6174 patients souffrant d’hidradénite suppurée à 24993 sujets contrôles montre une nette augmentation des facteurs de risque cardiovasculaire (hypertriglycéridémie, diabète, tabac, obésité)
De plus, la maladie de Verneuil est responsable d’un état inflammatoire chronique. L’inflammation, au même titre que l’obésité et le syndrome métabolique, est un facteur de risque cardiovasculaire.
Même si plusieurs études confirment ce risque cardiovasculaire, on ne trouve aucune publication montrant un risque plus élevé d’infarctus du myocarde ou d’accident vasculaire cérébral. Néanmoins dépister et prendre en charge ces facteurs de risques est nécessaire chez les patients atteints de Verneuil.
Bien évidemment, la perte de poids n’est pas le traitement de la maladie de Verneuil. Mais chez les patients concernés, une prise en charge diététique associée à une activité physique adaptée peut diminuer la gravité de la maladie.